Bientôt du nouveau au cimetière

SÉPULTURE. Quelques projets sont présentement dans les plans de l’organisation du cimetière Saint-Patrice. Ceux-ci se veulent innovateurs et aideront l’endroit à répondre aux demandes de la population.

Autre texte ici

Dès 2016, il est entre autres prévu d’ériger un «jardin du repos» près d’une énorme pierre située au fond du cimetière. «On va installer de petits monuments autour de la pierre, sur laquelle on va placer une statue. On pourra mettre des urnes autour, mais aussi dans la roche», de dire le marguiller du cimetière, Cléo Morin.

Dans un temps rapproché, on prévoit aussi construire un gazebo, où pourront être déposés les cercueils lors des cérémonies.

Une compétition s’installe

Depuis quelques années, l’effervescence des salons funéraires vient brouiller les cartes du cimetière. La situation est bien réelle à Magog, avec la récente ouverture du Complexe funéraire Charron et Lamoureux, ainsi que le déménagement de la Résidence funéraire Léo-Paul Ledoux.

«On le vit, et on sent la rivalité féroce entre les deux salons. Ça nous affecte», affirme le gérant du cimetière, Pierre Lebel.

Malgré la concurrence, Cléo Morin rappelle que l’objectif du cimetière n’est pas monétaire. «Je ne pense pas que la mission d’un conseil de fabrique ou d’une paroisse est de faire de l’argent avec le cimetière. Ce qu’on vise, c’est la viabilité.»

Pour l’atteindre, l’organisation du cimetière doit changer sa façon de procéder.

«Par le passé, les revenus se faisaient par les locations de terrains et leur entretien. Avec la location d’un terrain et la mise en terre d’un cercueil, on pouvait aller chercher près de 1400 $. Aujourd’hui, la mise en terre d’une urne ne nous rapporte pas plus de 350 $», souligne M. Morin.

Selon le marguiller, c’est le columbarium qui va désormais assurer la pérennité du cimetière. 

«Ça compense, car il n’y a pas d’entretien à faire dans le columbarium. Les revenus contribuent à l’entretien du cimetière. On a un grand terrain et 5000 monuments à entretenir, alors tout le monde doit faire sa part.»